jeudi 4 août 2011

La campagne, ça vous gagne...ou pas...

Ce matin, j'ai été réveillée a l'aube, vers 9h30.... Oui, tout a fait, 9h30 c'est l'aube, c'est même l'heure où blanchit la campagne selon Victor ( Hugo)... Etatnt sans enfant cette semaine, c'est un peu la fête a la grasse mat', et puis ça fait passer le temps en attendant leur retour.... De plus la position horizontale m'est médicalement conseillée, je ne lutte pas contre les conseils avisés de mon Gyneco a moi qu'il est trop sympa !
Bref, 9h30, je me fais extirpée des bras de Morphée par la sonnerie rétro bien stridente de mon iPhone, que je pourrais certes changer mais qui est la,seule que mon oreille perçoit .
Je répond et la j'entends Madame schmurtz, de l'agence immobiliere bidule qui nous loue le cottage, qui me demande si je peux me rendre dans la grange à laquelle je n'ai normalement pas accès, qui se trouve au fond de la cours afin de deverouiller une porte fermée de l'intérieur pour qu'un artisant puisse entrer et faire ché pas quoi d'dans....Ok madame schmurtz, Sab s'en charge .

Là, je me suis dit que c'était l'occaz idéale pour vérifier si mon corps de citadine s'était habitué à cet hostile milieu qu'est la campagne.... Je me suis levée, ai enfilé un jeans, ai regardé dédaigneusement la table du petit dej et ai continué ma route en me disant : fi, je déjeunerais plus tard....Puis j'ai mis,mes converses et ouvert la porte, j'entendais dans ma tête le tintintintin de la musique d'Indiana Jones.... Et puis... j'ai fait demi tour et me suis ruée sur le paquet de pain de mie : j'veux bien jouer à Caroline Ingalls, mais pas a jeun ( en plus les tartines, c'est trop bon, surtout grillée avec du beurre...).

Bref, je me suis rendue dans cette grange finalement..... Tout y était : les portes qui grincent, l'odeur nauséabonde du caca de mouton qui habitait la il y a encore peu de temps, les restes de foin dégueu par terre melangé avec un peu de bouffe pour agneau, vache ou je ne sais quelle grosse bête à 4 pattes, quelques musaraignes éclatées par des chats errants ( oui m'ssieurs dames, mon cerveau des villes sait faire la différence entre les souris les musaraignes....j'vous cloue le bec hein ?), les murs en torchis, les araignées grosses comme ma paume ( et non je ne suis pas marseillaise) avec des toiles de la taille de mon oreiller.... Bref, manquait plus qu'une grosse bête volante pour que je sorte en hurlant et en appelant ma maman ( oui parce que j'ai trop peur des bêtes qui volent....même si elles ne piquent pas.... Genre papillon de nuit poilu, chauve souri... Tout ça quoi). J'ai deverouillée cette foutue porte et me suis précipitée hors de ce bâtiment presque hanté.... Il n'est pas vraiment hanté mais il ferait quand même un excellent décor pour un train fantôme ou un truc dans le genre !

C'est a ce moment que je me suis dit qu'après une année de vie à la cambrousse mon moi, mon ça, mon surmoi, bref toute la petite bande
qui me constitue était restée profondément citadine !

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